Après avoir remporté le premier prix du Concours Reine Élisabeth en 2018, le baryton Samuel Hasselhorn s’est rapidement imposé sur la scène internationale comme un artiste polyvalent, aussi à l’aise dans les genres de l’opéra, du lied et de l’oratorio.
La saison 2023/24 a été marquée par des projets de premier plan, notamment trois nouvelles productions au Staatstheater de Nuremberg, dont il est membre de l’Ensemble : ses débuts dans le rôle-titre de Mathis der Maler (Hindemith), Don Giovanni (rôle-titre) et Pelléas dans Pelléas et Mélisande. En outre, il a fait ses débuts au Deutsche Oper de Berlin en Wolfram (Tannhäuser) et a chanté le rôle-titre dans Le Barbier de Séville au Staatsoper de Berlin. Les concerts de cette saison l’ont conduit à Vienne (Passion selon saint Matthieu) et à Berlin (War Requiem), à l’Alte Oper de Francfort (Le Chant de la Terre) et dans de nombreuses villes européennes dans le cadre d’une tournée avec le Collegium Vocale Gent et l’Orchestre des Champs-Élysées sous la direction de Philippe Herreweghe (Requiem de Mozart). Il se produira en récital à Jérusalem, Genève, Oxford, Madrid et Berlin, entre autres. Il vient de faire ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Vienne au Musikverein de Vienne avec le War Requiem et a chanté l’Oratorio de Noël en tournée à Paris, Aix-en-Provence et Budapest.
Samuel Hasselhorn a été membre permanent de l’Ensemble du Staatsoper de Vienne pendant deux ans. Il y a interprété Don Giovanni, Figaro (Le Barbier de Séville), Belcore (L’Élixir d’amour), Arlequin (Ariane à Naxos), Schaunard (La Bohème)… Il a déjà été invité au Staatsoper de Berlin, à la Scala de Milan, à l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne et à l’Opéra national de Paris dans une production chorégraphique des Chants d’un compagnon errant de Mahler.
Récitaliste recherché, il travaille régulièrement avec Helmut Deutsch, Malcolm Martineau, Ammiel Bushakevitz, Julien Libeer, Philippe Cassard ou Joseph Middleton.
Samuel Hasselhorn a étudié à l’Université de Musique, d’Art dramatique et de Médias de Hanovre et au Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris. Ses deux premiers CD, ‟Nachtblickeˮ et Dichterliebe, ont été publiés en 2014 et 2018 (GWK RECORDS). Pour harmonia mundi, il a enregistré avec le pianiste Joseph Middleton ‟Stille Liebeˮ (lieder de Schumann, 2020), ‟Glaube, Hoffnung, Liebeˮ (lieder de Schubert, 2022) et, avec Ammiel Bushakevitz, Die schöne Müllerin (2023 – Diapason d’Or de l’année).
Photo :© Nikolaj Lund