Elève de Heidi Raymond et de Eugenia Besalla-Ludwig (mère de Christa Ludwig), Elsa Maurus débute en France dans le Barbier de Séville de Rossini, puis chante très vite sur les grandes scènes. On la retrouve ainsi dans Faust (Opéra de Zürich), Le Dialogue des Carmélites (Cagliari), Carmen (Nantes), Don Quichotte (Teatro Regio de Turin), Madame Butterfly (Marseille), La Tétralogie (Capitole de
Toulouse- 2001 et 2003), Elefant Man de Laurent Petitgirard à Nice, Lakmé (le Duo des fleurs qu’elle chante avec Nathalie Dessay est visible sur « youTube »…) Parmi les grands moments symphoniques, on peut citer Le Martyre de Saint- Sébastien sous la direction de Georges Prêtre, au Musikverein de Vienne, à la Scala de Milan, puis à Madrid avec Lorin Maazel. Une série de concerts avec enregistrement des symphonies 2 et 3, ainsi que du Chant de la Terre de Mahler. Les kindertotenlieder et les Lieder Eines Fahrenden Gesellen avec le Nouvel Orchestre de Russie et Vladimir Spivakov. La nuit de Walpurgis de Mendelssohn avec Jeffrey Tate et l’Orchestre National de France au Théâtre des Champs- Elysées. La 9ème de Beethoven avec l’Orchestre de Paris.
La liste de ses prestations est impressionnante. Elle chante aussi en récital avec Emmanuel Strosser, Christian ivaldi, Michel Dalberto…, dans de nombreux festivals : Folles Journées de Nantes, Prades, Chartres, Colmar.
On l’applaudit non seulement dans toute l’Europe mais également au Japon, et dans des productions extrêmement diverses.
Elle a enregistré des œuvres de Chausson et de Berlioz pour la firme Naxos, avec l’Orchestre national de Lille, dirigé par Jean-Claude Casadesus.